Volkswagen Expanding Production in China
PSA et BMW mettraient fin à leur collaboration dans les moteurs
"On ne commente pas les rumeurs" et "rien ne dit qu'on va mettre fin ? cette coop?ration", a toutefois r?agi Jean-Baptiste Thomas, directeur des relations presse du groupe PSA, interrog? par l'AFP.
Selon lui, cette "supputation" r?sulte de la d?cision de BMW d'?quiper la prochaine g?n?ration de la Mini, commercialis?e ? partir de 2014, d'un moteur d?velopp? en interne mais il est "pr?matur?" de commenter sur le devenir de cette coop?ration sur les moteurs essence de 1,4 et 1,6 litres de cylindr?e.
INCOMPATIBILIT?
La raison de cette rupture apr?s quelque dix ann?es de coop?ration serait, selon Les Echos, que la technologie adopt?e par les Allemands de BMW n'est d?sormais plus compatible avec celle des Fran?ais.
"Depuis que PSA s'est lanc? dans son alliance avec GM, les pistes que nous avions envisag?es ensemble sont tomb?es. Les logiques industrielles sont devenues divergentes", explique une source proche de BMW aux Echos.
La fin de ce partenariat constituerait un nouveau coup dur pour l'usine de la Fran?aise de M?canique, ? Douvrin, qui a produit plus de 3,1 millions de moteurs depuis 2006 dans le cadre de cette coop?ration, selon le journal. Il y a un an, PSA et BMW avaient annonc? la fin de leur coop?ration dans les v?hicules hybrides.
Lire aussi : "PSA engage la r?flexion strat?gique sur l'apr?s-2015"Heuliez en difficulté, l'Etat prend ses distances
Les salari?s de l'usine de Cerizay, qui esp?raient que les six mois de protection obtenus par le propri?taire, Baelen Gaillard Industrie (BGI), suffiraient pour sauver leur outil de travail, d?chantaient ? l'approche de la date butoir. "Nous ne sommes pas rassur?s. Le risque de liquidation pur et simple existe", a d?clar? Xavier Cailloux, d?l?gu? CFDT.
Aucun des repreneurs potentiels?– le groupe industriel espagnol Cosmos, le consultant allemand Matthias Bittner et le Fran?ais Christian de L?otard?– n'a d?pos? le moindre dossier mercredi dernier, date de cl?ture des offres.
Cosmos, qui semblait le mieux plac?, refuse de s'engager sans la garantie que le constructeur automobile allemand Volkswagen ait choisi d?finitivement Heuliez pour un contrat de fourniture de pi?ces de rechange repr?sentant plusieurs dizaines de millions d'euros par an. Heuliez serait en bonne position, mais Volkswagen fait jouer la concurrence et ne devrait rendre sa d?cision qu'apr?s le 15 octobre.
"PAS LE DROIT DE LAISSER TOMBER HEULIEZ"
De son c?t?, le conseil r?gional de Poitou-Charente a vot?, le 13 septembre, en faveur de la cr?ation d'une soci?t? d'?conomie mixte (SEM) dont le but sera de soutenir l'entreprise, d?j? sauv?e par la r?gion en 2009 avec ? l'?poque une entr?e dans le capital ? hauteur de 5 millions d'euros et plus tard une avance remboursable de 2,8 millions.
"On n'a pas le droit de laisser tomber Heuliez", a d?clar? aux ?lus la pr?sidente du conseil r?gional, S?gol?ne Royal."Seule la r?gion peut maintenir Heuliez ? flot en attendant une ?ventuelle commande. Il y a un contexte transitoire ? am?nager. Il faut tenir en attendant".
Ce projet, dont les 650 000 euros de capital seraient assur?s ? 85 % par des fonds publics, ne pourra voir le jour qu'avec un apport priv? des 15 % restants, conform?ment ? la r?glementation. "La SEM pourrait assurer vingt ? trente emplois. Si on peut poursuivre l'activit? actuelle, on peut en maintenir cent ? cent cinquante autres. Sur deux cent quatre-vingt-dix, un plan social est donc in?vitable", ajoute le d?l?gu? CFDT.
HEULIEZ N'A PAS D'AVENIR, POUR MONTEBOURG
Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg a montr? beaucoup moins enthousiaste au sujet du futur d'Heuliez. Il a affirm?, lundi, que de l'argent public avait "d?j?" ?t? inject? dans l'entreprise.
Nous [l'Etat] ne sommes pas l? pour mettre des ressources rares dans des entreprises qui n'ont pas d'avenir. Il y en a encore eu derni?rement. Si, chez Heuliez, nous arrivons ? trouver des solutions avec des pourvoyeurs d'ordres, des commandes, cela sera tr?s facile. Or, le probl?me aujourd'hui, c'est que nous n'arrivons pas avec cette entreprise ? trouver et garantir un avenir avec des commandes".
Il a ?cart? l'option d'une nationalisation, qui avait ?t? ?voqu?e pour les hauts-fourneaux d'ArcelorMittal de Florange, car cette derni?re "?tait une entreprise qui garantissait de la rentabilit?".
Volvo lance un grand plan de restructuration
"Le programme comprend ? la fois la r?duction des effectifs dans l'encadrement et chez les consultants, et des am?liorations de la productivit? dans l'appareil industriel mondial.
"La majorit? des charges de restructuration toucheront le r?sultat op?rationnel au cours de 2014" et que "les ?conomies r?alis?es s'?l?veront ? environ 4 milliards de couronnes par an (...) en produisant leur plein effet d'ici ? la fin 2015."
Volvo, qui fabrique aussi des bus, des engins de chantier et des moteurs, a pr?cis? que cette restructuration toucherait principalement sa branche poids lourds. Les r?sultats du groupe sont d?cevants depuis environ un an, et ont m?me abouti ? une perte nette au premier trimestre 2013. En janvier, il avait annonc? une alliance avec le chinois Dongfeng dans le but de former le num?ro un mondial, devant l'allemand Daimler.
En Europe, l'industrie automobile pense avoir passé le gros de crise
M?me si son groupe a vu ses immatriculations chuter de 13,3 % au premier semestre sur le Vieux Continent, dans un march? globalement en recul de 6,6 % sur cette p?riode, M. Varin entrevoit la fin du tunnel. "Je pr?vois que le groupe enregistrera une hausse de part de march? au dernier trimestre gr?ce aux nouveaut?s que nous lan?ons", a-t-il d?clar? au Parisien, le 5 septembre.
Alan Mulally, la PDG de Ford, un constructeur qui flambe aux Etats-Unis, mais qui souffre en Europe depuis deux ans, partage ce regain d'optimisme. "Sur le Vieux Continent, l'industrie automobile pourrait avoir quasiment atteint un point bas", a-t-il estim? le 6 septembre ? Berlin.
Avec environ 13,4 millions de v?hicules particuliers et utilitaires vendus cette ann?e, le mill?sime 2013 devrait en effet ?tre l'un des plus m?diocres depuis vingt ans sur ce march?. Mais, de mani?re g?n?rale, assure-t-on chez les constructeurs, "on a touch? le fond de la piscine", comme l'estime un cadre de PSA.
STABILISATION
Les ventes peuvent-elles par ailleurs repartir ? la hausse ? Il est encore difficile de le dire. Le cabinet AlixPartners anticipe une stabilisation, avec une performance atone jusqu'en 2019.
Mais d'autres sp?cialistes se veulent plus optimistes. Ainsi, les cabinets IHS Automotive, Oliver Wyman ou encore l'agence de notation Moody's pr?disent pour leur part un faible red?marrage du march? d?s 2014.
"Le l?ger rebond de la croissance, la confiance des m?nages et l'acc?l?ration du vieillissement du parc automobile laissent pr?sager une reprise du march? en zone euro d'ici au premier trimestre de 2014, malgr? un niveau de ch?mage qui reste toujours inqui?tant", assure ainsi R?mi Cornubert du cabinet Oliver Wyman.
"Les donn?es actuelles ne nous permettent pas d'?tre plus optimistes que cela, indique de son c?t? Bertrand Rakoto, de Polk. L'?volution de la croissance reste neutre. La confiance des consommateurs reste basse, tandis que le taux de ch?mage reste ? de tr?s hauts niveaux. Et les achats par les particuliers et les flottes d'entreprises sont ? l'arr?t", liste-t-il.
"Le consensus des constructeurs ?voque une stabilisation des ventes en 2014, confie Hadi Zablit, du Boston Consulting Group. Selon les industriels et en fonction de leurs implantations, certains sont plus optimistes que d'autres."
Par exemple, Ford, qui a beaucoup perdu, mais d?pend d'un march? britannique actuellement solide, peut ?tre plus confiant que des constructeurs qui d?pendent beaucoup plus du sud de l'Europe – comme PSA –, o? l'activit? commerciale reste tr?s basse.
FERMETURES D'USINES
Cela ne veut pas dire qu'au cours des prochains mois, les constructeurs n'afficheront pas une progression de leurs ventes.
Au contraire. "Fin 2012, les volumes de v?hicules achet?s ?taient tr?s faibles. Donc, s'ils vendent un peu plus fin 2013, m?caniquement, la performance commerciale sera en croissance, bien qu'en volume, elle restera sans aucun doute extr?mement faible", reprend M. Rakoto. S'il y a une reprise, ajoute-t-il, ce ne sera pas avant la fin de 2014.
D'autant qu'avec un march? aujourd'hui ? moins de 14 millions d'unit?s, dont 11 ? 12 millions de v?hicules particuliers, le Vieux Continent souffre toujours de surcapacit?s de production.
Malgr? les fermetures r?centes ou ? venir d'usines chez PSA, Ford ou Opel, l'Europe disposerait toujours d'une surcapacit? install?e de trois millions de v?hicules, selon AlixPartners. Cela correspond ? dix usines moyennes.
Pour faire face ? cet enjeu, et tenter de survivre sans fermer de nouveaux sites, les constructeurs cherchent ? adapter leur strat?gie. Fiat a ainsi d?cid? d'?largir la production de Maserati, et bient?t d'Alfa Romeo, pour relancer ses usines italiennes, qui fonctionnent pour l'heure ? la moiti? de leurs capacit?s.
Renault, Opel et d?sormais PSA en passent par de nouveaux contrats sociaux pour r?duire leurs co?ts et r?sister ? la pression de Volkswagen – le groupe d?tient le quart du march? europ?en –, et des constructeurs sp?cialistes, c'est-?-dire haut de gamme, notamment allemands, qui viennent de plus en plus chasser sur leurs terres.
Si Peugeot ou Renault tentent de monter en gamme, Citro?n, avec sa nouvelle ligne C, cherche ? se r?inventer pour r?pondre ? une client?le moins argent?e. Dacia, la marque low cost de Renault, a trouv? la solution avec le mod?le "Entry" : plus d'un million d'unit?s devraient ?tre ?coul?es dans le monde en 2013.
Lire aussi : La 308, la berline qui doit remettre PSA en selleFiat Chief Rolls Dice on Market and Chrysler Merger
Jack Ewing contributed reporting from Frankfurt.
Le président de Volkswagen pourrait prendre sa retraite
Son successeur devrait ?tre Martin Winterkorn, l'actuel PDG du groupe, croit savoir le journal, mais la direction du groupe a rapidement d?menti l'information. Indiquant que M. Pi?ch "est est en tr?s bone sant?" et "restera de? longues ann?es ? son poste", elle a aussi soulign? que M. Winterkorn "restera un long moment PDG, ce qui veut dire que toute sp?culation est superflue."
GRANDE SAGA ALLEMANDE
N? ? Vienne en 1937, Ferdinand Pi?ch incarne une des grandes sagas de l'histoire automobile allemande. D?s le d?but de sa carri?re, il s'est plac? dans les pas de son illustre grand-p?re, Ferdinand Porsche, personnage controvers? en raison de ses liens avec le nazisme mais dont les inventions ont r?volutionn? la technologie automobile.
Pour Hitler, Ferdinand Porsche con?oit un mod?le de "voiture du peuple", que tous les foyers doivent ?tre en mesure de s'offrir. La future coccinelle doit ?tre construite dans une cit? d?di?e, ? Wolfsburg, une nouvelle ville industrielle ? 200 km de Berlin. Avec la guerre, la production s'interrompt, et ce sont les Am?ricains qui relanceront les lignes de montage.
La suite est c?l?bre : la coccinelle fut produite de 1946 ? 2003 en 21 millions d'exemplaires sous la marque Volkswagen et Wolfsburg devient le si?ge du groupe.
Pour les droits de cr?ation, la famille Porsche obtient des Am?ricains en 1949 en d?dommagement que 1 % de la valeur de chaque coccinelle vendue lui soit revers?. C'est l'origine de la fortune de la famille Porsche. Ferry Porsche lan?a par la suite avec succ?s la marque de sport Porsche ? Stuttgart.
INNOVATIONS ? SUCC?S
Son neveu Ferdinand Pi?ch commence chez Porsche en 1963. Tr?s vite, son ambition cr?e des tensions au sein de la famille et le jeune ing?nieur se tourne vers Volkswagen, o? il travaille pour la marque Audi.
Sous son impulsion, Audi change de visage. Ses innovations ? succ?s, comme le syst?me 4x4, implant? sur les Audi quattro, le moteur TDI et le moteur diesel ? injection directe le rendent incontournable chez VW ? partir du milieu des ann?es 1970.
En 1993 il prend la t?te du groupe alors en difficult?, qu'il restructure avec l'accord des syndicats.
Avec le syst?me des "modules de construction", des plate-formes communes pour plusieurs mod?les, il ?largit la gamme en maintenant des prix tr?s attractifs. C'est ainsi que l'Audi A4 et la Passat sont fabriqu?es sur le m?me module de base. Le mod?le de construction a ?t? depuis largement imit?.
Pour faire de VW le premier constructeur automobile du monde d'ici ? 2016, Ferdinand Pi?ch d?cide le rachat de grandes marques de luxe comme Lamborghini, Bentley et Bugatti.
Il prend ?galement le contr?le des fabricants de poids lourd MAN et Scania. Et surtout, il rach?te Porsche, r?alisant ainsi le r?ve de son grand-p?re de voir sa famille dominer l'automobile allemande. Son intuition de s'implanter tr?s t?t en Chine explique les profits consid?rables du groupe aujourd'hui.
SUCCESSION PR?PAR?E
Pour sa succession, Ferdinand Pi?ch n'a rien laiss? au hasard. M. Winterkorn, qui devrait lui succ?der ? la t?te du conseil de surveillance, entretient avec le patriarche une amiti? durable.
Selon l'expert automobile Ferdinand Dudenh?ffer, M. Winterkorn, conna?t "la moindre vis des mod?les du groupe". C'est un des patrons les plus appr?ci?s du pays par les syndicats.
Depuis son arriv?e au si?ge de PDG en 2007, le groupe a enregistr? ses plus belles performances. M. Pi?ch a par ailleurs pris soin de placer son ?pouse, Ursula Pi?ch, au sein du conseil de surveillance du groupe. Ainsi, l'avenir de VW, m?me sans le patriarche, semble assur?.
Hyundai’s Brother Act
The new, enlarged Santa Fe is 8.5 inches longer, with a 3.9-inch longer wheelbase.
Sorry, I could not read the content fromt this page.Tesla voit des voitures sans conducteurs d'ici à trois ans
Ce v?hicule utilisera uniquement des technologies d?velopp?es en interne par le groupe et non celles de ses concurrents, pr?cise Musk. Tesla annonce ainsi un programme plus ambitieux que ses concurrents et plus optimiste que les pr?visions des analystes, qui estiment que les v?hicules autonomes seront une r?alit? dans seulement quinze ou vingt ans. Le d?veloppement d'un v?hicule totalement autonome prendra plus de temps, a-t-il toutefois reconnu.
DAIMLER ET NISSAN VISENT UNE FEN?TRE DE DIX ANS
En plus des limites techniques, ce type de v?hicule est confront? ? des obstacles d'ordre juridique : le droit communautaire europ?en impose au conducteur d'avoir le contr?le de son v?hicule ? tout moment. Il sera ?galement n?cessaire de convaincre les compagnies d'assurance automobile et les conducteurs eux-m?mes que ces technologies sont s?res.
L'allemand Daimler et le japonais Nissan avaient annonc? leur intention de commercialiser une voiture ? conduite autonome d'ici dix ans seulement. Les technologies existantes permettent d?j? une conduite partiellement autonome. Daimler propose ainsi dans les Mercedes de classe S une assistance aux embouteillages permettant de maintenir une distance vis-?-vis des autres v?hicules dans des situations d'arr?t et de red?marrage multiples.
PSA étudierait une alliance avec le chinois Dongfeng
Selon Les Echos, "les travaux pr?paratoires" ? une alliance "ont d?j? d?but?", l'objectif ?tant de "d?finir des sc?narios de partenariat ? l'international entre les deux industriels tout en pr?servant l'alliance actuelle de PSA avec General Motors en Europe".
Le sc?nario Dongfeng risquerait de se heurter ? une opposition de l'am?ricain General Motors, deuxi?me actionnaire du constructeur fran?ais, avec 7 % du capital, et le journal ?voque la n?cessit? de "m?nager les relations avec GM".
"RUMEURS"
Un moyen de contourner cet obstacle serait, selon le quotidien, "de cloisonner les deux partenariats, en constituant un joint-venture PSA-Dongfeng qui serait centr? sur les pays ?mergents", le groupe chinois devant, dans ce sc?nario, apporter du cash au groupe fran?ais, en grande difficult? financi?re, en ?change d'un transfert d'actifs.
Des sources proches du dossier avaient d?clar?, en juin, que la famille Peugeot ?tait pr?te ? c?der le contr?le de PSA Peugeot Citro?n si elle parvenait ? convaincre General Motors de renforcer l'alliance entre les deux groupes et d'injecter de nouveaux fonds. Selon ces m?mes sources, PSA et la famille fondatrice du groupe, laquelle en contr?le toujours le capital, s'?taient ? nouveau tourn?s vers GM apr?s avoir examin? en vain d'autres partenariats possibles, notamment avec Dongfeng.
"Le groupe ne fait pas de commentaires sur les rumeurs, a d?clar? un porte-parole de PSA. Nous explorons en permanence de nouvelles possibilit?s pour d?velopper et approfondir notre partenariat avec Dongfeng."
Il a seulement rappel? que les deux groupes poss?daient une c?ntreprise, DPCA, exploitant trois usines ? Wuhan. Dans ce cadre, a-t-il ajout?, "nous r?fl?chissons en permanence aux opportunit?s pour approfondir notre partenariat avec Dongfeng". PSA Peugeot Citro?n a inaugur? en juillet sa troisi?me usine dans la ville de Wuhan, dans le centre-est de la Chine, ce qui doit lui permettre de produire jusqu'? 750 000 v?hicules par an en 2015 et de se renforcer sur ce march? crucial.
Lire : "PSA engage la r?flexion strat?gique sur l'apr?s-2015"Volvo pimente sa touche scandinave
Au Salon de Francfort, le concept-coup? pr?figure, para?t-il, le style des futurs v?hicules de Volvo. "Il repr?sente le d?but de l'avenir", r?sume le Belge Alain Visser, vice-pr?sident et responsable marketing de la marque. "A partir de maintenant, la touche scandinave sera beaucoup plus mise en valeur dans notre design et nos publicit?s. Les Su?dois n'aiment pas se mettre en avant. Pourtant, ? l'?tranger, ce qui est su?dois est cool !"
Quoi qu'il en soit, si le style de ce concept-coup? fait beaucoup penser ? Audi, ce n'est pas un hasard. La firme aux anneaux est l'exemple ? suivre pour les responsables de Volvo. Il y a vingt ans, elle n'?tait qu'une marque "d'ing?nieurs", s?rieuse mais triste. Aujourd'hui, elle symbolise le haut de gamme automobile, chic et sans chichis. "On veut installer solidement Volvo dans le premium", avoue d'ailleurs l'Allemand Thomas Ingenlath, nouveau responsable du design de la marque su?doise.
L'ATMOSPH?RE EST ? L'OPTIMISME
Au-del? des strat?gies marketing, Volvo, qui appartient au constructeur chinois Geely depuis 2010, veut atteindre d'ici une douzaine d'ann?es 800 000 ventes annuelles. En 2012, elles avoisinaient 422 000. Il y a donc beaucoup de travail, mais l'atmosph?re est ? l'optimisme. D'autant que les patrons chinois sont, para?t-il, d'accord pour accentuer la "Scandinave attitude" et laissent une grande libert? d'action aux cr?atifs.
Comme le r?v?le Thomas Ingenlath : "Li Shufu, le patron de Geely, m'a donn? carte blanche : "Sur le design, la d?cision vous appartient", m'a-t-il dit. Dans l'univers du design, Volvo est un classique ! La marque doit garder cette ?l?gance, mais on peut mettre un peu de piment dans notre recette..."
Volvo et le style, c'est une longue histoire. Les gros breaks carr?s et mastocs qui ont longtemps fait la r?putation de la maison ont laiss? place depuis la fin des ann?es 1990 ? une int?ressante ?volution de style : plus fluide, encore plus ?pur? concernant l'habitacle. Marque g?n?raliste mais d?sirant clairement perturber la mainmise des allemandes dans le haut de gamme, Volvo a toujours mis? sur des choix stylistiques bien tranch?s, permettant de rep?rer ses mod?les au premier coup d'oeil.
PLUS LUDIQUES
A plusieurs reprises, dans son histoire, Volvo a ?galement tent? d'?largir sa client?le, de viser un public plus jeune, attir? par des v?hicules moins massifs et plus ludiques. L'un des exemples les plus frappants reste celui du petit break de chasse P1800, sorti en 1961 et popularis? ? la t?l?vision par Simon Templar dans "Le Saint". En 1986, l'arriv?e de la 480ES, avec son museau pointu et son arri?re si original, confirmait le savoir-faire su?dois en mati?re de petites voitures "sexy".
Propri?t? du g?ant am?ricain Ford entre 1999 et 2010, Volvo a tent? durant cette p?riode de conserver son style si particulier. De garder cette touche scandinave qui n'est pas seulement un argument marketing mais un atout r?el. On se souvient de la petite C30, coup? break aux lignes fluides, sortie en 2006 des bureaux de style et de l'imagination du Qu?b?cois Simon Lamarre. Plus r?cemment, Steve Mattin, talentueux designer britannique ayant pass? de longues ann?es chez Mercedes avant de faire du joli travail chez Volvo, avait marqu? les esprits avec notamment le XC60.
C'est d?sormais au tour de Thomas Ingenlath, qui a longtemps travaill? au sein du groupe Volkswagen, de trouver la recette pour faire des futures Volvo des v?hicules au design encore plus attrayant. C'est ce qui s'appelle avoir un job int?ressant.
Quand BMW espionne Autolib
La plainte, d?pos?e aupr?s du procureur de Paris pour "abus de confiance", "intrusion dans un syst?me automatis? de donn?es" et "d?gradation", vise cette soci?t? allemande d'ing?nierie missionn?e par le constructeur bavarois.?
En cause : des interventions suspectes de deux techniciens de P3 Group sur des bornes de rechargement d'Autolib, ? plusieurs reprises au cours de l'?t? jusqu'? leur arrestation le 5 septembre dans le 17e arrondissement de Paris. D'apr?s Le?Figaro, ces deux ressortissants allemands ont ?t? plac?s vingt-quatre heures en garde ? vue par la brigade d'enqu?te sur les fraudes aux technologies de l'information (Befti) de la police judiciaire parisienne.
EXCUSES DE BMW FRANCE ? BOLLOR?
Le 7 septembre, BMW France a ?crit un courriel au pr?sident de Bollor?, Vincent Bollor?, pour s'excuser. Dans ce mail, reproduit par Le Figaro, la filiale fran?aise du constructeur automobile allemand ?voque des "tests", au "caract?re b?nin et non intrusif", "mandat?s par notre maison m?re comme une modalit? de contr?le avant le lancement d'un v?hicule".
Le groupe allemand pr?pare en effet le lancement mondial de sa premi?re voiture 100 % ?lectrique, l'i3, lors du 65e Salon automobile de Francfort (du 12 au 22 septembre). Le v?hicule sera commercialis? en Europe ? partir de novembre.
Interrog? par Le Figaro, BMW France a ni? tout espionnage et par ailleurs affirm? que le jour de leur arrestation les employ?s de P3 Group travaillaient pour un autre constructeur.
Companies Admit They Fixed Prices of Car Parts
Technology: Getting Their Trucks in a Row, Europeans Revisit the Convoy
Chrysler va s'introduire en Bourse
Dans ce document, Chrysler ?voque un montant maximum pour l'op?ration de 100 millions de dollars, mais pr?cise que cette estimation vaut "seulement pour le calcul des frais d'enregistrement".
Dans un communiqu? s?par?, le constructeur affirme que "le nombre d'actions qui sera propos? et la fourchette de prix n'ont pas encore ?t? d?termin?s". La date de l'op?ration n'est pas non plus indiqu?e. Sergio Marchionne, le patron de Fiat et Chrysler, avait toutefois estim? il y a une dizaine de jours que l'entr?e en Bourse de Chrysler ?tait "possible d'ici la fin de l'ann?e mais plus probable au premier trimestre 2014".
D?SACCORD SUR LE PRIX DES PARTS DE VEBA
Les titres mis en Bourse devraient ?tre vendus par le fonds de pension Veba du syndicat de l'automobile UAW, qui d?tient les 41,5 % du capital de Chrysler que Fiat ne contr?le pas encore, indique Chrysler dans son communiqu?, rappelant toutefois que la r?alisation de l'op?ration n'est pas certaine.
Veba ne souhaite pas conserver ses parts ? long terme, et Fiat dit qu'il serait int?ress? pour les racheter. Mais les deux actionnaires n'arrivent pas ? se mettre d'accord sur le prix : d'apr?s des chiffres cit?s r?cemment par le Financial Times, Fiat ?value la totalit? de Chrysler ? 4,2 milliards de dollars et Veba ? 10,3 milliards.
L'introduction en Bourse n'est pas la solution pr?f?r?e de Fiat, mais elle permettrait, faute d'un accord entre les deux actionnaires, la sortie de Veba du capital.
Around the Block: Add Another Small Sporty Pickup to the Endangered List
Les ventes de voitures électriques ne décollent pas
C’est plat comme un encéphalogramme de coma dépassé. 403 véhicules électriques vendus en France au mois d’août, 492 en juillet. En juin, les constructeurs en écoulaient 903, en mars, 1350. En comparaison, l’an dernier, il s’en vendait 594 et 960 en juillet et en août. Les sceptiques vérifieront les chiffres ici, publiés chaque mois par le site "automobile propre" (sic), tenu par "des passionnés d’automobile et d’environnement". On constatera qu’à la fin de l'hiver, il était encore permis d’y croire. Le chiffre des ventes dépassait chaque mois le résultat de l’année précédente. Mais le décollage entamé ne s’est pas prolongé.
Les pouvoirs publics se donnent pourtant beaucoup de mal pour encourager les ventes. Chaque acheteur d'un véhicule à propulsion électrique bénéficie d’une subvention de 7000€, baptisée "bonus écologique" (détails sur le même site). La prime, 5000€ sous Sarkozy, est même passée à 7000€ sous Hollande. Certaines régions, qui ne semblent pas souffrir tant que ça de la crise qui affecte les budgets des collectivités locales, abondent en offrant 1000€ supplémentaires (Poitou-Charentes) ou 2000€ pour un véhicule utilitaire (Lorraine).
Soufflé. L’observation modèle par modèle s’avère décevante pour les constructeurs. Au début de l’année, la Zoé de Renault affolait les compteurs, mais le soufflé est retombé. La Bluecar de Vincent Bolloré, la fameuse Autolib’ parisienne (en fait grise, pas bleue), ne remporte pas non plus le succès escompté. L’industriel s’était pourtant fendu d’une tonitruante conférence de presse à la mi-février pour annoncer que le véhicule serait désormais vendu aux particuliers. La Mia, qui fait la fierté de la région Poitou-Charentes et de sa présidente, ne fait pas mieux : 384 modèles écoulés en 2012, 130 à ce jour en 2013, mais pas un seul au mois d’août. Croisant Ségolène Royal à l’université d’été de La Rochelle, le ministre de l’économie, Pierre Moscovici a pourtant promis d’en acheter (à lire ici, dernier paragraphe). Certes, le patron de Bercy ne s’est pas engagé, personnellement, à acquérir une Mia. Mais son ministère devrait s’en charger. C’est là une partie du problème : en France, ce sont surtout les pouvoirs publics qui acquièrent des voitures à propulsion électrique. Tandis que les particuliers boudent.
Clemenceau. Alors, bien sûr, il peut-être trop tôt pour enterrer la Mia, la Bluecar ou la Zoé. Et puis d'autres modèles vont bientôt sortir, vous allez voir ce que vous allez voir. Il faut sans doute attendre (encore) un peu, se montrer patient, espérer les effets du matraquage sur le thème de la conscience écologique. Ou pas. Car ça fait longtemps que les voitures estampillées "zéro émission" sont présentées comme l’avenir du secteur. A l’instar du Brésil, décrit par Georges Clemenceau comme "un pays d’avenir et qui le restera", la voiture électrique devrait rester longtemps un moyen de transport du futur.
Les premiers modèles électriques datent de la fin du 19ème siècle. En 1899, un ingénieur belge concevait un prototype capable de rouler à plus de 100 km/h et baptisé, de manière prémonitoire, la "Jamais contente". En 1971, déjà, Jean Poulit, un haut-fonctionnaire à qui on doit notamment Bison futé et la Chasse au Gaspi, commettait un rapport sur la circulation dans lequel il citait la voiture électrique comme remède à la pollution automobile (lire ici, page 24). En 2009, il y a exactement quatre ans, l'Internationale Automobil-Ausstellung de Francfort présentait l’électricité comme un moyen de sauver l’industrie automobile du marasme.
Secrets sales des énergies propres. En fait, la voiture électrique semble touchée, comme tous les véhicules motorisés, par le désamour des consommateurs. Les ventes, en France, ne cessent de plonger. Une auto, de nos jours, est un objet utilitaire et solide que l’on achète au moindre prix et que l’on utilise avec parcimonie. L’important est qu’elle roule correctement et qu’on puisse l’approvisionner régulièrement en énergie. En outre, l’argument écolo ne convainc personne. L’auteur californien Ozzie Zehner, qui a écrit "Green Illusions", un manifeste dénonçant "les secrets sales des énergies propres", explique ici (en français) pour quelles raisons les voitures électriques ne sont pas du tout écologiques. Les conséquences du fiasco ne se font pas attendre. Le constructeur allemand Siemens a annoncé le 3 septembre, face à un marché atone, qu’il renonçait à investir dans les bornes électriques.
Toutes les voitures électriques ne connaissent pas le même sort que la malheureuse Mia. Aux États-Unis, la Tesla, voiture de sport qui ressemble (vaguement) à une Ferrari et doit son nom à un inventeur d’origine serbe, rencontre un succès étonnant, à lire ici (en anglais) et là (en français). Tout se passe comme si la voiture était surtout perçue comme un objet de luxe, quel que soit son mode de propulsion. On achète alors du rêve, pas un moyen de transport.
Showroom: Expires 2013: Models That Won’t Return
Entrée en Bourse envisagée pour Chrysler
"Nous devrions ?tre pr?ts ? d?poser [les documents pour l'IPO] d'ici la troisi?me semaine de ce mois", indique-t-il. "Nous devons en passer par ce processus de d?termination de la valeur" de Chrysler, ajoute M. Marchionne au FT en allusion au conflit sur le prix qui oppose depuis des mois Fiat au fonds am?ricain Veba, d?tenteur des 41,5 % restants de Chrysler, qu'il souhaite lui racheter.
"PREMIER TRIMESTRE 2014"
Veba "a clairement fait savoir qu'il ne souhaite pas conserver cet actif ? long terme. Il veut le mon?tiser et nous devons donc trouver un moyen pour qu'ils en sortent sans cr?er ce que je consid?re comme des attentes exceptionnellement ?lev?es ou anormales en termes de valeur", a-t-il ajout?. Selon le FT, Fiat ?value la totalit? de Chrysler ? 4,2 milliards de dollars, tandis que Veba l'estime ? 10,3?milliards de dollars.
Vendredi, M. Marchionne avait estim? que l'entr?e en Bourse de Chrysler ?tait "possible d'ici la fin de l'ann?e mais plus probable au premier trimestre 2014". Les n?gociations en cours avec Veba se poursuivent mais "les positions ne se sont pas rapproch?es", avait-il dit. Lundi, le titre Fiat recule revanche de 1,2 % apr?s cette annonce.
Les immatriculations repartent à la baisse en Europe
Apr?s une embellie en avril (+ 1,7 %) et en juillet (+ 4,9 %), le march? europ?en continue de se contracter apr?s avoir connu en 2012 sa plus mauvaise ann?e en dix-sept ans. Les dirigeants du secteur ont redit au dernier salon automobile de Francfort qu'ils continuaient d'esp?rer que la fin du d?clin des ventes automobiles en Europe ?tait proche et que les derniers mois de 2013 seraient marqu?s par une forme de stabilisation. Ils tablent sur une croissance nulle ou l?g?rement positive l'an prochain. En attendant, l'ann?e 2013 semble bien partie pour ?tre la sixi?me de suite de contraction du march? automobile.
Le march? allemand, relativement r?silient en 2012, s'est contract? de 5,5 % en ao?t tandis que les ventes de voitures en France et en Italie ont chut? de 10,5 % et 6,6 % respectivement. Par contraste, le march? britannique, le deuxi?me d'Europe, est rest? robuste avec une progression de 10,9 % de ses ventes, un dix-huiti?me mois de suite de hausse.
Parmi les g?n?ralistes, PSA Peugeot Citro?n a vu ses ventes plonger de 17,9 % le mois dernier, la part de march? du constructeur fran?aise revenant ? 9,7 %, contre 11,3 % en ao?t 2012. Derri?re PSA, Volkswagen a vu ses livraisons baisser de 11,3 % et Fiat, les siennes de 4,9 %. En revanche, d'autres constructeurs de masse ont tir? leur ?pingle du jeu le mois dernier, comme Renault (+ 5,8 %) et General Motors, propri?taire d'Opel (+ 0,7 %). Ford a limit? les d?g?ts avec un repli de 0,9 %. Parmi les marques premium, BMW s'est distingu? avec un bond de 9,9 % de ses ventes. Mercedes a enregistr? une hausse de 8,5 % de ses livraisons. En revanche, Audi (groupe VW) a vu ses ventes baisser de 6,4 %.
After Delays, U.S. Takes a Step Forward on Rearview Cameras in Vehicles
Your Money: Auto Leases Entice, but They’re Still Costly
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Correction: September 25, 2013
A chart on Saturday with the Your Money column, about the costs of leasing versus buying a car, misstated the percentage of the purchase price of a $28,211 car that is represented by a down payment of $5,112. It is 18 percent, not 20 percent.
Before Appetizers Are Served, a Quick Diagnosis From the Valet
PSA promet de produire un million de voitures en France en 2016
Tels sont les engagements que devait prendre, en personne, Philippe Varin, le pr?sident du directoire de PSA, mercredi 25 septembre, envers les repr?sentants du personnel dans le cadre des discussions du "nouveau contrat social".
Depuis le 29 mai, la direction et les syndicats de PSA n?gocient un accord de comp?titivit?, ? l'image de ce que le groupe avait engag?, mi-2012, dans son usine de Sevel, pr?s de Valenciennes, ou de celui de Renault sign? au premier semestre. Pour justifier la n?cessit? d'un nouveau cadre social, le groupe, qui compte 73 000 salari?s en France, met en avant un co?t du travail en interne qui serait de 8 % plus ?lev? que la moyenne de l'industrie fran?aise.
Les pourparlers ont ainsi abord? toutes les th?matiques, comme le partage des informations avec les repr?sentants des salari?s sur la strat?gie de l'entreprise ou la relance des recrutements : de 2 500 ? 3 000 jeunes en contrat d'alternance ou d'apprentissage, en contrepartie de d?parts ?quivalents de seniors dans le cadre de cong?s de maintien dans l'emploi.
Mais ce sont bien les "concessions" des salari?s et les "contreparties" assur?es par le groupe qui ?taient le plus attendues. "C'est ? cette aune que l'on pourra dire si l'accord est ?quilibr?", jugeait ainsi un syndicaliste, le 5 septembre.
Voir notre carte Le plan de restructuration de PSA, site par siteD?but septembre, la direction de PSA avait annonc? un gel des augmentations de salaires en 2014, un rabotage des primes existantes ou une baisse de la majoration des heures suppl?mentaires. Ces mesures devaient permettre une ?conomie de 100 millions d'euros, pr?voyait M. Varin.
"Un million de v?hicules ? l'horizon 2016 est un engagement tr?s fort", juge Philippe Dorge, le directeur des ressources humaines du groupe, charg? des n?gociations. "Cette ann?e, nous devrions produire 930 000 v?hicules en France, dans un march? europ?en de 13 millions de v?hicules. Alors que le march? ne devrait reprendre que tr?s lentement, cet effort est tr?s important", affirme M. Dorge.
La comparaison avec la production de PSA du d?but des ann?es 2000 est toutefois gla?ante. En 2003, le constructeur assemblait encore 1,9 million de v?hicules... Par ailleurs, ? l'horizon 2016, Renault entend produire 710 000 v?hicules minimum seulement.
NOUVEAU MOD?LE
Au moins toutes les usines de PSA auront-elles l'assurance d'avoir un nouveau mod?le ? monter. "D'ici ? 2016, nous annoncerons dans chaque usine le lancement d'au moins un nouveau mod?le, pr?cise M. Dorge. Cela assurera une charge des usines bien au-del? de cette date."
Reste ? tenir jusque-l?. Si les sites de Mulhouse, Poissy et Sochaux – qui pourrait r?cup?rer la production d'un mod?le du partenaire Opel, selon Les Echos du 25 septembre – fonctionnent aujourd'hui ? des niveaux relativement corrects, l'usine de Rennes, qui produit les grandes berlines du groupe, tourne au ralenti. "Comment va-t-on tenir jusqu'en 2017-2018 ?", se demandait avant l'?t? un repr?sentant du site, alors que M. Varin s'?tait d?j? engag? ? doter l'usine d'un nouveau mod?le ? cette date.
Pour M. Dorge, cela ne remet pas en question l'objectif de 2016. "Nous visons un taux d'utilisation des usines en Europe de 100 %", rappelle-t-il. Pour l'atteindre, le groupe devra s'appuyer, notamment, sur la gestion pr?visionnelle des emplois, qui fait l'objet d'un chapitre de l'accord n?goci?. "Nous devons nous inscrire dans la pr?vention des sureffectifs et des plans de sauvegarde de l'emploi gr?ce ? de nouvelles mesures innovantes de s?curisation de l'emploi et des comp?tences", indique M. Dorge.
Outre une clause de mobilit? interne, encadr?e et limit?e ? des zones g?ographiques d?finies, PSA met en place une clause de "mobilit? externe s?curis?e". Les salari?s du groupe peuvent aller travailler vingt-quatre mois dans une autre entreprise avec la possibilit? de revenir chez PSA.
Une ultime r?union, le 11 octobre, devra valider, ou non, le "nouveau contrat social" du groupe automobile fran?ais.
La direction de PSA Peugeot-Citro?n assure avancer dans la mise en oeuvre de son plan de restructuration, lanc? en juillet 2012. Pour l'usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui fermera ses portes en 2014, une solution a ?t? trouv?e pour 1 475 des 2 800 salari?s. Huit cents personnes sont en cours de finalisation de leur dossier de reconversion ou de reclassement.
A Rennes, sur les 1 400 d?parts pr?vus dans l'usine, 750 personnes ont sold? leur dossier de d?part, et 200 autres ont lanc? la proc?dure. Enfin, concernant le d?part de 3 500 personnes sur l'ensemble du groupe, 2 045 dossiers sont sold?s et 730 sont en cours de constitution.
Le barème du bonus-malus automobile devrait être durci
Le gouvernement devrait renforcer le syst?me du bonus-malus pour l'achat de v?hicules automobiles les plus ?metteurs de CO2, rapporte le quotidien Les Echos.
"Le malus, qui rench?rit le co?t d'achat des v?hicules les plus polluants, sera durci. Son montant maximum devrait passer de 6 000 euros ? 8 000 euros pour un niveau d'?missions de CO2 inf?rieur au seuil actuel", selon le journal, qui ajoute que la mesure rapporterait 100 millions d'euros ? l'Etat en 2014.
Le dispositif du bonus-malus est durci chaque ann?e, d'une part avec l'augmentation du malus et d'autre part avec un abaissement du seuil auquel l'acqu?reur d'une voiture propre peut b?n?ficier du bonus afin d'encourager les automobilistes ? s'orienter vers les voitures les plus propres du march?. La r?duction, voire la suppression, de la prime pour les petits moteurs thermiques semble acquise, poursuit le journal. En revanche, celle portant sur les v?hicules hybrides et ?lectriques, pour lesquels le bonus repr?sente une r?elle incitation ? l'achat, devrait ?tre plus limit?, affirme-t-il.
La Peugeot 308 en cure minceur
?La nouvelle 308, commercialis?e en septembre, doit donner le signal de la reconqu?te chez Peugeot. Et pas seulement parce qu'elle renonce - pour la premi?re fois dans l'histoire de la marque - ? changer de num?ro. Pas de regrets ; la 309 ?tait le nom d'un mod?le des ann?es 1980 qui n'a pas laiss? un souvenir imp?rissable. Hormis ce glissement s?mantique, la firme au lion, qui traverse une p?riode pour le moins difficile, mise beaucoup sur ce mod?le.
Peugeot s'est ?galement r?solu ? chasser sans faux-semblants sur les terres de la Volkswagen Golf. La marque s'inspire ouvertement des formes classiques et des attributs (accostage impeccable des ?l?ments de carrosserie, simplicit? des formes, porte-?-faux raccourcis) qui, depuis quatre d?cennies, ont fait le succ?s du best-seller allemand.
Ce parti pris de qualit? a le bon go?t de se prolonger dans l'habitacle de la 308, de tr?s belle facture et nettement moins aust?re que celui d'une Volkswagen. Avec ses moteurs moins gourmands et un ?quipement am?lior?, la nouvelle Peugeot s'affiche ? partir de 17 800 ?. C'est ? peu de chose pr?s le tarif de la Golf. Le lion de Sochaux ne doute de rien.
Appr?t?e Visuellement, l'objectif est de flatter la notion de "qualit? per?ue". Un soin tout particulier a ?t? apport? ? la d?coupe et ? la pr?cision d'assemblage des ?l?ments de carrosserie. Belle... de l'int?rieur La nouvelle plate-forme permet ? la voiture d'?tre moins massive mais aussi de gagner en habitabilit?. Le volume du coffre atteint 470 litres. Gracieuse Les porte-?-faux trop longs qui alourdissaient les Peugeot, c'est termin?.
Cette fois, les roues sont install?es aux quatre coins de la carrosserie. Comme si la voiture ?tait pr?te ? bondir. Longiligne La nouvelle g?n?ration rompt avec la silhouette potel?e de ses devanci?res et, quoique plus courte de 3 centim?tres, adopte un profil plus tendu. Le dessin du hayon, des feux et de la vitre arri?re contribue ? donner une structure plus horizontale. Vous avez dit Golf ?
Pour le PDG de Renault, le secteur automobile devrait voir le "bout du tunnel" en 2014
Alors que s'ouvre samedi au public le salon de Francfort, M. Ghosn explique qu'en 2014 "le march? mondial devrait progresser d'environ 3?% pour atteindre un volume de 83 millions d'unit?s". "Tous les pays seront en progression ? l'exception du Japon, ? cause de la TVA sur les v?hicules automobiles. [...] Apr?s cinq ann?es de baisse, le secteur va renouer avec la croissance, avec une progression des ventes de 0 ? 1?%", estime-t-il.
Concernant Renault, "nous serons en croissance, tir?s notamment par la demande en Inde, au Br?sil et en Russie. En Europe, nos lancements de produits devraient ?galement nous permettre de gagner des parts de march?", affirme le dirigeant.
"SIGNES POSITIFS"
D'autres dirigeants du march? automobile europ?en, r?unis au salon de l'IAA (Internationale Automobil Ausstellung) qui se tient ? Francfort jusqu'au 22 septembre, ont aussi estim? qu'une reprise pourrait se concr?tiser l'ann?e prochaine. "La situation sur de nombreux march?s europ?ens est tendue, malgr? les premiers signes positifs qui montrent que les choses se stabilisent", a ainsi constat?Martin Winterkorn, le patron du num?ro un europ?en, Volkswagen, lundi soir.
Les analystes s'attendent ? la fin de l'h?morragie au second semestre 2013, s'appuyant sur les derniers chiffres pour l'Union europ?enne, o? les immatriculations de voitures neuves ont rebondi en juillet. Les constructeurs europ?ens se gardent toutefois de crier victoire trop t?t. "La crise peut encore nous occuper trois ? cinq ans", a averti le patron de BMW, Norbert Reithofer.
Dans tous les cas, il ne faudra pas s'attendre ? un fort rebond. Le chemin pour arriver au niveau de 2007, quand 16 millions de voitures neuves avaient ?t? vendues en Europe, semble encore long, et certains experts doutent m?me qu'il puisse un jour de nouveau ?tre retrouv?.
Lire le d?cryptage : "En Europe, l'industrie automobile pense avoir pass? le gros de crise"INNOVATIONS ET GROSSES MOTORISATIONS
Une des cl?s de ce lent red?marrage va ?tre le lancement de nouveaux mod?les, avec 70 premi?res mondiales pr?vues sur le salon de Francfort : voitures autonomes?– comme la?nouvelle classe S 500 de Daimler, capable de se diriger dans un embouteillage par exemple, gr?ce ? des?cam?ras et capteurs intelligents –, voiture hybride?– comme l'i8 de BMW –, voiture ?lectrique – comme l'i3 du m?me groupe –, ou encore voiture z?ro ?mission?– comme l'e-Up! et l'eGolf de Volkswagen.
Les grosses motorisations ne seront pas en reste avec la Lamborghini Gallardo LP570-4 Squadra Corse, une s?rie limit?e dot?e de 570 chevaux , ou encore la Porsche 918 Spyder et ses pr?s de 900 chevaux sous le capot.
Lire aussi le zoom (en ?dition abonn?s) : "Les groupes fran?ais ? l'offensive au Salon automobile de Francfort"Automobile : les nouveautés au Salon de Francfort
Des mod?les de luxe aux berlines en passant par les voitures ?lectriques, les principales nouveaut?s du Salon de Francfort.
Voiture électrique : Bolloré et Renault s'allient
"Le d?veloppement attendu du nombre de Bluecar (...) et du mod?le d?capotable qui sera lanc? en juin prochain, va entra?ner la croissance de la production", ?crivent les deux groupes dans un communiqu? commun, ajoutant qu'ils "?tudieront le transfert de certaines fabrications dans l'usine de Dieppe (Seine-Maritime) du groupe Renault."
Lors de la pr?sentation jeudi du plan d'action pour l'industrie fran?aise, le chef de l'Etat doit d?tailler les trente-quatre fili?res qui b?n?ficieront d'ici ? six mois d'un plan sp?cifique destin? ? construire une "nouvelle France industrielle".
Lire : Le gouvernement fixe les 34 priorit?s de sa "nouvelle France industrielle""IL EST N?CESSAIRE QU'ILS S'UNISSENT"
Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, a d?clar? sur Europe 1 jeudi matin : "Nous avons un constructeur de v?hicules ?lectriques – Renault ? Flins [Yvelines] et Cl?on [Seine-Maritime] –, nous avons un constructeur de batteries – Bollor? : il est n?cessaire qu'ils s'unissent, qu'ils se donnent la main."
Pour M. Montebourg, le groupe Bollor? "a d?montr? en trois ann?es que les Autolib', qui sont des v?hicules d'autopartage, de location, donnaient de tr?s bonnes batteries". Renault a mis la voiture ?lectrique au c?ur de sa strat?gie, mais les r?sultats commerciaux ne suivent pas pour l'instant.
High & Low Finance: Chrysler’s Owners Are Racing for the Cliff
Floyd Norris comments on finance and the economy at nytimes.com/economix.