Prime de fin de conflit : la direction de PSA accusée d'inégalité de traitement

Apr?s avoir bloqu? l'usine d'Aulnay-sous-Bois pour contester la fermeture du site, les gr?vistes avaient accept? le 14 mai de mettre fin au mouvement lanc? le 16 janvier par la CGT en signant un accord avec la direction qui pr?voyait une indemnit? exceptionnelle de 19 700 euros.

Le syndicat majoritaire ? PSA Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) a demand? vendredi 16 ao?t ? la direction du groupe automobile l'extension ? des salari?s non gr?vistes d'une prime de fin de conflit, accord?e mi-mai aux gr?vistes CGT et CFDT apr?s quatre mois de gr?ve dure.

"Les protocoles de fin de gr?ve doivent s'appliquer ? tout le monde", a affirm? l'avocat du syndicat SIA, Philippe Lejard, lors d'une audience en r?f?r? (proc?dure d'urgence) devant le tribunal de grande instance de Paris.

"DISCRIMINATION SYNDICALE"

Apr?s avoir bloqu? l'usine pour contester la fermeture du site, les gr?vistes avaient accept? le 14 mai de mettre fin au mouvement lanc? le 16 janvier par la CGT en signant un accord avec la direction qui pr?voyait une indemnit? exceptionnelle de 19 700 euros.

Lire : "Suspension de la gr?ve ? PSA Aulnay"

En ?change, les gr?vistes s'engageaient ? partir avant le 31 mai et abandonner les recours contre le plan de restructuration. Cette mesure avait fait grincer des dents parmi les salari?s, divis?s par quatre mois de gr?ve marqu?s par des d?gradations et des menaces de mort, certains d?noncant une "discrimination syndicale".

Environ 300 personnes – en plus des 160 gr?vistes – ont b?n?fici? de l'accord et de la prime, mais 550 en ont ?t? exclus faute de pr?senter une promesse d'embauche, condition qui n'?tait pas opposable aux personnes concern?es par l'accord initial.

A la signature du protocole, les syndicats CGT et CFDT avaient pr?sent? ? la direction une liste de 210 "parties prenantes au conflit", dont 160 sont partis dans le cadre de l'accord, selon l'avocate de PSA, Yasmine Tarasewicz. La direction avait ensuite accept? de l'?tendre ? tous les salari?s du site candidats au d?part anticip?, sous r?serve qu'ils justifient au minimum d'un CDD de six mois, "pour ?viter de l?cher 600 personnes dans la nature", selon Mme Tarasewicz.

550 PERSONNES EXCLUES DE L'ACCORD

Environ 300 personnes – en plus des 160 gr?vistes – ont b?n?fici? de l'accord et de la prime, mais 550 en ont ?t? exclus faute de pr?senter une promesse d'embauche, condition qui n'?tait pas opposable aux personnes concern?es par l'accord initial.

Cette prime devait permettre "la reprise du travail dans des conditions apais?es". Elle devait aussi compenser financi?rement la renonciation aux mesures d'accompagnement pr?vue par le plan social. Selon l'avocate de PSA, les salari?s gr?vistes, "marqu?s au fer rouge", ?taient expos?s au "risque de voir leurs candidatures ? des reclassements internes et externes ?vinc?es". La d?cision du tribunal est attendue le 10 septembre.

Lire aussi : "PSA remonte la pente et se lance dans un "nouveau contrat social"

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